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Vélo-Transit : faciliter le déplacement à vélo dans nos villes

Autodidacte et entrepreneur de longue date, Jean-Marc Blais, le président de Vélo-Transit, n’en est pas à sa première entreprise liée au sport. Il a longtemps œuvré dans le secteur du ski professionnel, un milieu au sein duquel il a occupé des fonctions très diverses. Si ces années sont aujourd’hui loin derrière lui, il n’en demeure pas moins qu’elles lui ont appris un truc ou deux, dont l’un s’est avéré particulièrement utile : pour convaincre quelqu’un de s’intéresser à un produit sportif, il n’y a rien comme le lui faire essayer. Et c’est ce qui l’a aidé à propulser l’idée qui sous-tend Vélo-Transit.

 

Une nouvelle joueuse à l’énorme potentiel

Vélo-Transit est une jeune entreprise avec de grandes ambitions. Son but, c’est de donner naissance à une société de transport actif en créant un écosystème de services, qui inclut la location de flottes de vélos électriques pour les compagnies, l’accès à des stationnements sécurisés pour les bicyclettes personnelles ainsi qu’une puce unique offrant des outils de mesure pour tous les utilisateurs afin d’améliorer les routes cyclables et d’émettre des reçus kilométriques pour les crédits carbone (qui serviront peut-être bientôt à obtenir des déductions fiscales).

 

Bien que plusieurs composantes du projet soient encore à l’étape prélancement, Jean-Marc n’a aucun doute : l’impact possible de l’offre de Vélo-Transit est majeur. Les recherches démontrent que ce nouveau système de transport a un potentiel de 410 000 utilisateurs au Québec, et 83 000 utilisateurs à Montréal uniquement. Ce que ça signifie, c’est environ 50 000 voitures de moins dans les rues de notre métropole à l’heure de pointe. Ce chiffre correspond à 20 % des voitures qui transitent chaque jour sur le pont Champlain. Énorme, non ?

 

S’adapter à la demande

C’est au fil du temps et des différents défis qu’il a rencontrés que Jean-Marc Blais en est venu à avoir une offre aussi diversifiée chez Vélo-Transit. Par exemple, c’est en sondant les entreprises qu’il a réalisé qu’elles ne voulaient généralement pas acheter une flotte de vélos, ni en faire la maintenance, mais plutôt les louer. Il a également bien évalué les facteurs de réticence des cyclistes potentiels pour leur donner exactement les outils dont ils avaient besoin, ce qui se résume en fait à plus de sécurité : des casiers solides où laisser leur bicyclette, ou encore des assurances en cas d’accident, et même un service pour recevoir un appel d’urgence lors d’une chute, qui serait activé par la puce dont les bicyclettes de Vélo-Transit sont munies — puce qui peut également être achetée à part pour en faire usage avec son vélo personnel. En rencontrant certaines grandes entreprises qui sont en pleine ville et ne disposent pas d’un stationnement où entreposer des vélos, il a même songé à faire des partenariats avec la municipalité pour convertir certaines places de stationnement dans les rues en espaces où mettre des casiers à bicyclettes, ce qui pourrait bel et bien se concrétiser dès 2020. Et bien sûr, il s’est assuré que les gens qui testaient ses vélos à assistance électrique aimaient assez leur expérience pour dire qu’ils s’en serviraient sans hésiter : parmi les 1500 travailleurs qui en ont fait l’essai durant sept jours sur une moyenne de 28 kilomètres, 91 % ont affirmé que c’était à leur avis un excellent moyen de transport. Un pourcentage qui ne laisse place à aucune ambiguïté sur le succès que pourrait bientôt connaître cette jeune entreprise!

 

Vélo-Transit fait partie des startups sélectionnées au sein de la « Vitrine synergique en mobilité durable ». Ce programme d’accompagnement personnalisé, développé par Jalon et soutenu par le MEI, a pour objectif de valoriser les startups en créant des conditions favorables de visibilité, de synergie et de croissance dans l’écosystème de la mobilité durable et intelligente québécois. Dans ce cadre, une expérimentation sera conduite entre Vélo-Transit et exo, avec le soutien de Jalon, pour établir des stationnements à vélo sécurisés près de certaines stations d’autobus ou de trains de banlieue.
 
 

Publié le 15 novembre 2019

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